Dans le cadre de notre suivi, nous répondons aux questions que nos clients se posent quant à leurs déclarations de revenus. Nous avons constaté plusieurs oublis, erreurs ou questions récurrentes.
Alors, voici 3 éléments à ne pas oublier pour votre déclaration de revenus :
Vos enfants sont étudiants et ont travaillé durant l’année 2019, ou ils étaient en stage ou encore apprentis. Attention, les revenus seront peut être automatiquement indiqués dans cotre déclaration.
Cependant, ces revenus sont partiellement ou totalement exonérés, et c’est à vous de ne pas les déclarer (ou de n’en déclarer qu’une partie).
Pour les étudiants de moins de 25 ans (au 1er janvier 2019), les revenus perçus durant leur année scolaire ou durant les vacances sont exonérés à hauteur de 4 564 € (3 fois le montant mensuel du SMIC). Attention, cette exonération est une option : il faut tout simplement ne pas déclarer les revenus s’ils sont inférieurs à cette limite, ou diminuer les revenus perçus de 4 564 € s’ils sont supérieurs. Nous vous conseillons en plus d’indiquer que vous avez utilisé cette option via une mention expresse.
En cas de stage rémunéré, seuls les revenus supérieurs à 18 255 € (pour 2019) sont à déclarer. Cette exonération peut se cumuler avec celle relative aux « jobs étudiants ».
Pour les apprentis (munis d’un contrat de travail), le montant de l’exonération pour les revenus 2019 est de 18 255 € (un SMIC annuel). Il ne faut donc déclarer que le montant des revenus qui excède cette limite.
Donc attention à ne pas déclarer des revenus qui ne doivent pas l’être pour vos enfants (qu’ils soient dans votre foyer fiscal ou qu’ils fassent leur propre déclaration de revenus).
Il apparaît que certains contribuables oublient de déclarer les études de leurs enfants. Pour chaque enfant au collège, au lycée ou en étude supérieure, vous avez le droit à une réduction d’impôt de :
Il faut indiquer le nombre d’enfant par niveau d’étude dans les cases 7EA (collège), 7EC (lycée) ou 7EF (étude supérieure).
Cette déclaration n’étant pas automatique en fonction de l’âge des enfants, il ne faut pas oublier de l’effectuer, sous peine de passer à côté des réductions d’impôt.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, les revenus de capitaux mobiliers (intérêts de livrets par exemple) et les plus-values mobilières (plus-values sur actions par exemple) sont taxés au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU ou « flat tax ») au taux de 12,8 %, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Ce prélèvement est effectué par l’établissement payeur (la banque ou la société) dans le cas des revenus de capitaux mobiliers.
Mais au moment de la déclaration de revenus, vous pouvez toujours choisir d’imposer ces revenus au barème progressif au lieu du PFU. Ce choix est notamment intéressant lorsque votre tranche marginale d’imposition est inférieure à 12,8 %.
Cette option est valable pour l’intégralité des revenus de l’année, et s’opère en cochant la case 2 OP.
Cette option est en principe irrévocable et concerne tous les RCM et l’ensemble des plus-values mobilières.
Mais dans le cadre du droit à l’erreur, si vous n’avez pas opté pour le barème progressif lors de votre déclaration de revenus, vous pourrez le faire après la date limite de dépôt des déclarations (via votre espace impots.gouv).
Et surtout, pour la première fois cette année, si vous déclarez vos revenus par internet, l’administration vous indique le choix le plus favorable à la fin de votre déclaration. Et vous permet donc de modifier votre déclaration pour prendre la meilleure option.